Isabelle Berson,
Les élites municipales d’Angers de 1475 à 1522.
Résumé de la thèse de l’auteur soutenue le 16 décembre 2020.
Texte intégral
1Cette recherche s’est attachée à dresser le portrait des hommes de la mairie d’Angers et de leurs familles, à la fin du Moyen Âge. La création du Corps de ville angevin en 1475 est particulièrement importante puisqu’elle a été le fer de lance de Louis XI dans sa politique de récupération du duché d’Anjou. C’est chose faite en 1480 à la mort du duc René. L’installation d’une mairie à Angers a également instauré une nouvelle répartition des pouvoirs dans la ville et entre les hommes. Voulue comme une étude de milieu, elle a permis de dévoiler de nombreux aspects de la société urbaine angevine à travers le prisme d’un groupe d’hommes, certes restreint, mais dont le rôle est primordial dans la ville.
2Cette recherche s’inscrit dans un double contexte historiographique, à la fois local et urbain. Les analyses et les résultats apportent leur contribution à l’histoire sociale et politique de la fin du Moyen Âge angevin. En effet, cette étude se propose de cerner la vie des élites municipales au travers de leur ascension sociale, de l’exercice du pouvoir, de leurs réseaux, de leur savoir- faire et de de leur savoir-être. La richesse des sources contribue grandement à alimenter et renouveler l’histoire d’Angers et de l’Anjou. Fondée sur le dépouillement exhaustif des sources municipales et notariales, cette recherche permet une analyse à la fois quantitative et qualitative des archives angevines. La prosopographie a permis de mettre au jour le portrait des hommes au pouvoir dans la ville. Ont été interrogés tour à tour leurs profils professionnels, leurs compétences et les fondements de la richesse de ces hommes. L’accès à la mairie suit des procédures et un protocole, détaillés dans la charte de création de la mairie datée de 1475. L’activité des échevins au sein du conseil de ville, les cadres dans lesquels ils évoluent et leurs actions entreprises pour la diriger marquent une étape importante dans l’approche des hommes de la mairie. Au-delà de leurs activités professionnelles et politiques, il a fallu également s’interroger sur les éléments de la sphère privée, au travers de leurs familles, des réseaux mobilisés, de leurs patrimoines et de leur manière de les gérer. Enfin, le caractère édilitaire des hommes de la mairie demandait de se pencher sur les éléments de la distinction sociale. Les pratiques sociales sont commandées par le souci de distinction. Les éléments matériels leur permettent d’être notables aux yeux de tous. Mais la distinction est faite aussi de mots, de statut et de reconnaissance posthume. Notre intérêt s’est porté sur la vie des échevins, leurs parcours, leurs familles, en un mot, sur leur histoire. Portrait collectif, ce travail a voulu également restituer des figures et des trajectoires individuelles. Le second volume, intitulé « catalogue prosopographique », présente les notices des 126 échevins complétant ainsi l’analyse statistique, analyse strictement mathématique qui ne permet pas toujours d’exposer toute la richesse des sources.
3Creuset de profils variés, assurément honorables et riches, le Corps de ville présente un groupe issu d’une époque où l’émergence d’un État moderne nécessite des spécialistes formés dans les universités, mais où les marchands ont encore une place importante. Capitale régionale et capitale d’un duché en voie d’extinction, Angers a une communauté de marchands aisés, bien intégrés dans un tissu économique centré en grande partie sur la ville. Dotée d’une université rayonnante dans le grand Ouest, Angers est tout aussi sûrement le berceau du cursus honorum d’hommes de lois, attirés par les offices et par un appareil judiciaire qui demande toujours plus de compétences. Les futurs échevins sont des hommes bien intégrés dans la société urbaine, aisés et déjà bien identifiés par leurs contemporains. Le conseil est constitué d’un maire et de 24 échevins. Entrés au conseil de ville selon deux principes fondamentaux, l’élection et la perpétuité, la majorité d’entre eux meurent en charge après une quinzaine d’années d’activité échevinale. Le maire est élu pour un an et l’office est très recherché car il donne une grande visibilité sociale. En cinquante ans la physionomie du Corps de ville a évolué, selon des césures qui sont apparues à la faveur de l’étude des registres de délibérations, la rupture institutionnelle de 1484 étant la plus évidente1. Entre 1517 et 1520, le conflit entre les marchands et gens de robe longue a éclaté alors que le fossé entre les deux était déjà patent dès les années 1490. L’effacement de la marchandise au profit des légistes est éclatant et les gradués occupent vers 1520 près de 70% des sièges échevinaux.
4L’activité des échevins au sein du conseil de ville a permis ensuite de mettre en évidence l’investissement de chacun et d’appréhender la vision qu’ils avaient du gouvernement de la ville. L’assiduité individuelle connaît des disparités d’un échevin à l’autre. L’absentéisme, patent pour certains mais rarement pointé du doigt dans les registres, n’a jamais empêché l’activité du conseil de ville. Mais être présent est une chose, participer en est une autre. La participation active de chacun est également assez variable et prouve une certaine spécialisation sans pour autant traduire une hiérarchie au sein du Corps de ville. L’étude quantitative de l’activité des échevins a permis enfin de préciser les fonctions du maire et des échevins, les chartes de 1475 et de 1484 restant très vagues à ce sujet.
5Dirigeant les séances et distribuant la parole, le maire a une place prépondérante au sein du conseil mais lors des votes, il n’a qu’une voix comme chacun des échevins. Les éléments institutionnels ne montrent aucun statut différencié entre les membres du Corps de ville et l’étude des hommes en action a permis de cerner le mode de gouvernement. Le conseil se tient avec un nombre finalement restreint d’individus relativement stable, autour de douze personnes, soit environ 45% de son effectif. Le conseil a pour mission essentielle de débattre et décider des mesures à prendre, suivant une ligne que le maire présente formellement lors des séances plénières. Le conseil décide des personnes chargées de mettre à exécution les décisions prises. Les différences notables entre les échevins concernant l’assiduité ne doivent pas masquer le fait que le conseil est un corps, chargé de mener à bien les affaires de la ville, quel que soit le nombre de présents. Pour ce faire, le conseil s’entoure d’un personnel gagé, les officiers municipaux, qui sont les exécutants de la décision. Les critères essentiels de recrutement des officiers restent la compétence et la bonne renommée.
6Le pouvoir municipal s’exerce à l’intérieur de cadres, tant géographique que temporel. Dès 1475, le conseil est doté d’une maison de ville où se tiennent les séances. Mais le choix d’un lieu où se réunir et conserver les archives de la ville n’est pas des plus simples pour les échevins angevins. Les hésitations du conseil à choisir un lieu pérenne témoignent de l’importance de la géographie du pouvoir. Les registres de délibérations montrent bien finalement que le lieu de réunion du conseil suit l’habitat échevinal. Le temps de l’exercice du pouvoir est marqué quant à lui par les séances du conseil qui suivent une certaine saisonnalité sans pour autant avoir une régularité stricte dans les jours choisis pour faire les réunions. Producteur d’archives, le conseil de ville émet et reçoit des écrits qu’il convient de collecter, classer et inventorier. L’écrit municipal est au cœur d’une politique de mémoire mais est aussi un instrument de gestion et de pouvoir, l’écrit est donc autant pragmatique que mémoriel. Les registres de délibérations révèlent toute l’étendue des champs d’action du conseil. Les grandes lignes sont communes à bien des municipalités, à savoir la gestion des finances publiques, la défense du Bien commun et des privilèges de la ville ainsi que la gestion matérielle des biens de la communauté à commencer par les murailles. La police urbaine, dans l’acceptation du temps, reste un « épineux problème » car elle est l’instrument de contrôle de la plupart des activités urbaines. Or, le pouvoir de police est retiré au conseil en 1484 pour être restitué à la prévôté. En tant qu’organe de décision, le conseil se doit d’aboutir à une prise de position, moyennant débats et délibérations. Ainsi, le processus de la décision est primordial dans le cadre d’une étude sur l’exercice du pouvoir municipal. Oralité et écrit expriment tour à tour ce processus. Comme l’écrit Albert Rigaudière, « l’acte délibératif est un moment privilégié de l’expression de la parole autorisée »2, les hommes ont droit à la parole, même divergente. Mais l’écrit résultant de la délibération doit exprimer la concorde et les débats sont la plupart du temps tus dans les registres. Quoiqu’il en soit, la bonne délibération mène à la solution la meilleure et la plus adaptée au problème posé. Concernant les moyens dont dispose le conseil pour agir ils sont essentiellement basés sur deux éléments : les finances et la diplomatie au sens large. Les premières sont caractérisées par un problème chronique de trésorerie plus que de ressources : « Touchant les finances, jamais argent n’en vient à heure »3. La gestion des ressources financières reste un problème majeur de la gestion municipale et le conseil doit composer avec ce que le roi lui octroie.
7Concernant la fiscalité royale, le Corps de ville n’a pas subi une pression fiscale aussi insupportable que le laissent entrevoir les lamentations des échevins. Les demandes royales sont généralement élevées mais les fonds finalement versés dans les caisses du roi sont la plupart du temps inférieurs, en moyenne d’environ 55%, sur l’ensemble des règnes de Charles VIII, Louis XII et les premières années de celui de François Ier.
8Concernant la diplomatie, elle comprend deux volets, la correspondance avec l’envoi de messagers et la réception du roi ou de ses envoyés. Ces deux modes de communication avec le pouvoir royal relèvent de la mise en relation et en représentation. Cela doit servir les intérêts de la ville et ceux des échevins. Pour le conseil et les hommes, l’enjeu est le même : se faire entendre, montrer que l’on existe et chercher à s’insérer dans les sphères du pouvoir central. À titre personnel, c’est une expérience professionnelle et une étape importante dans la constitution et l’entretien d’un réseau. Parmi les échevins, près d’un tiers est envoyé en ambassade auprès du roi et de sa cour. Les ambassadeurs sont généralement licenciés en lois (60%), officiers du roi et plus de 40% sont maires durant leur carrière municipale. Les députés envoyés à la cour sont bien des hommes de tout premier plan dans le conseil de ville.
9Étudier les hommes, quelle que soit leur sphère d’influence, ne peut faire l’économie d’une plongée au cœur des réseaux, et surtout du premier d’entre eux, la famille. Anita Guerreau- Jalabert a bien montré que le terme même de famille doit être utilisé avec précaution voire exclu des études médiévales, les sources angevines ont toutefois confirmé qu’elle est une réalité au Moyen Âge, au sens où on l’entend aujourd’hui. Il faut cependant en définir les limites pour en cerner la réalité. Le relevé des termes signifiant les liens de parenté montre une famille étroite prise dans un réseau plus large. Ainsi, le ménage et la parentèle sont les deux repères à l’œuvre dans les familles municipales angevines. Le couple et ses enfants non mariés sont au cœur de la structure familiale telle qu’elle apparaît dans les sources : c’est le temps de la conjugalité. Au-delà de la famille étroite, la parentèle joue aussi un rôle dans la mise en place des réseaux et dans les solidarités, en particulier les frères et sœurs. La parenté assure bon nombre de fonctions dans une société où le privé et le public se mêlent, en particulier dans des familles de pouvoir comme les familles échevinales. Au-delà de la parenté, l’alliance fonde le réseau échevinal car elle articule les parentèles entre elles. L’analyse a révélé environ 44% de mariages endogamiques, au cœur du milieu échevinal. En quantifiant les liens existant entre les hommes du Corps de ville et en en déterminant la nature4, le profil du réseau échevinal se fait jour. Globalement, les chiffres montrent la prédominance de l’alliance pour l’accès au réseau municipal. Par l’agrégation d’alliés, le Corps de ville a petit à petit créé un groupe homogène, issu de l’élite urbaine. Cela a permis d’ouvrir l’accès au conseil à de nouvelles parentèles sans en perdre le contrôle. Mais l’évolution sur 50 ans montre que le nombre d’alliés diminue au profit du nombre de parents. Ainsi, comme pour le Parlement de Paris étudié par Françoise Autrand, au temps des alliés succèdent le temps des héritiers. Ainsi, parenté et alliance permettent de répondre à la question de la représentation des familles à la mairie. L’étude des alliances, des liens de parenté entre les échevins puis les liens entre les membres de chacune de leurs familles ainsi que la densité des liens ont permis de dégager le « cœur à haute densité relationnelle ». Plusieurs familles ont utilisé l’accès au corps politique urbain pour asseoir et faire évoluer la situation de leur parentèle. Schématiquement, apparaissent quelques trente familles liées entre elles, installées depuis plusieurs décennies et qui poursuivent leur ascension politique au travers de leurs fils, leurs neveux et leurs gendres.
10En dehors du cercle familial et échevinal, ces cent familles évoluent dans d’autres sphères qui définissent les limites d’un milieu. La reconstitution généalogique a permis d’établir que les cent familles échevinales comprennent 86 ecclésiastiques, dont 64% de chanoines. Ces chiffres confortent ce que l’analyse patronymique avait révélé, ils font bien partie du même monde. Si les membres du clergé forment une entité bien distincte de la société urbaine par leur statut de clerc, ceux issus des familles échevinales se rattachent à l’élite urbaine par leurs origines et par des comportements édilitaires conformes à leur milieu. Par les charges qu’ils assument dans les chapitres, ils concourent à l’ascension sociale de leur famille. Par le parrainage, les échevins et les membres de leur parentèle, ont également établi des liens importants avec les élites urbaines et l’ont utilisé comme support à la constitution d’un réseau serré à même de les servir. En investissant la confrérie Saint-Nicolas, dite des bourgeois d’Angers, ils ont également mis à profit les relations créées au sein d’une association cultuelle, lieu privilégié d’interactions et de solidarités. Les échevins sont parfaitement intégrés dans la ville. Ils ont pénétré, et bien souvent leurs ascendants avant eux, les différents réseaux importants. Ils sont partout où il faut être vu et ils ont parfaitement assimilé les codes de la visibilité sociale pour servir leurs intérêts.
11Le patrimoine, base de la richesse et de l’enracinement des élites municipales, est l’autre composante de la sphère privée, susceptible d’éclairer l’ascension et la domination sociale. La cartographie urbaine de l’habitat échevinal a révélé une répartition équilibrée dans les différentes paroisses de la ville. Mais entre 1475 et 1522, les évolutions du recrutement des échevins au conseil de ville correspondent à une modification de l’installation des élites municipales : les lieux de pouvoir suivent l’implantation de l’habitat échevinal. Une forme de spécialisation de l’habitat est constatée sous la forme d’un regroupement de l’habitat par quartier à l’identité marquée. L’habitat urbain des échevins se caractérise par une diversité des maisons liées au parcellaire mais aussi à la composition de la famille. La richesse peut aussi permettre d’être actif sur le marché immobilier et bon nombre d’échevins possèdent plusieurs maisons en ville, soit pour accroître le capital à léguer à leurs enfants soit pour spéculer. Les espaces de vie varient selon le parcellaire et la taille de la famille. Des aménagements sont possibles mais l’habitat est souvent contraint dans un tissu urbain très serré. Parallèlement, sous l’impulsion des élites urbaines, et municipales en particulier, la ville a vu fleurir des constructions neuves dans certains quartiers, là où la densité est la moins forte. Cela a donné lieu à des hôtels remarquables de la part de quelques échevins très fortunés comme le logis Barrault, l’hôtel Sabart ou l’hôtel de Pincé.
12La fortune dégagée par le travail ou par les revenus issus de la spéculation immobilière a permis aux échevins d’investir aussi à la campagne. Ils acquièrent des résidences mais aussi des exploitations rurales, selon un modèle social proche de celui de la noblesse. Suivant une chronologie qui a certainement servi leurs intérêts, les élites municipales de la seconde moitié du XVe et du début du XVIe siècle ont su saisir des occasions d’investissements. Acheter de la terre rejoint les autres modes d’enrichissement.
13Les échevins figurent parmi les plus aisés de la ville et leur mobilité sociale, commencée par l’accumulation de biens et de richesses et assurée par des activités florissantes, se poursuit par l’accès au savoir, aux compétences, au pouvoir et à une culture qui tend vers celle de la noblesse. Le lien entre savoir et ascension sociale est prégnant mais non exclusif. Par bien des aspects, les échevins ont une culture commune, celle du paraître et du savoir quel qu’il soit. La pérennité de la famille est conditionnée par la volonté de transmettre. Le privilège de noblesse accordé par Louis XI aux échevins et à leurs descendants ne fait pas encore des échevins des membres à part entière du second ordre qui méprise d’ailleurs cette noblesse de cloche. Mais, les échevins en ont adopté une partie des codes sociaux et des valeurs. Le rapprochement avec l’ancienne noblesse ne peut pas être total à ce stade de l’évolution de leur statut juridique, il leur manque la transmission par le sang. Il leur manque enfin les codes chevaleresques liés à la guerre et au maniement des armes. Leur approche de l’état de noblesse, certains diront par l’imitation, les isole du reste de la population sans les rapprocher totalement des nobles d’épée.
14Les hommes de la mairie sont des hommes opportunistes et avisés, sans aucun doute instruits et cultivés, pragmatiques et réalistes. Mais leur talent n’a pas été leur seul atout, ils ont été favorisés par la conjoncture économique et politique. Ils doivent leur succès à leurs qualités personnelles et à une conjonction de facteurs exogènes qui les ont poussés vers les plus hautes sphères de la ville. Pour comprendre les élites municipales, il fallait les étudier. En même temps, cette recherche a révélé une ville assez semblable aux autres villes moyennes du royaume mais, même banale, l’histoire sociale de cette ville méritait d’être faite.
Notes
1 À la mort de Louis XI, Charles VIII a réformé la mairie d’Angers en réduisant notamment le nombre d’échevins, l’effectif passant ainsi de 18 échevins et 36 conseillers à 24 échevins et un maire.
2 Rigaudiere A., « Conclusions autour de certaines manières d’aviser », dans Charageat M., Leveleux-Teixeras C., Consulter, délibérer, décider : donner son avis au Moyen Âge (France, Espagne, VIIe- XVIe siècle), Toulouse, 2010, p. 336-355.
3 Affirmation du cardinal d’Amboise au sujet des affaires italiennes, vers 1510. Cité par Hamon Ph., L’argent du roi : les finances sous François Ier, Paris, 1994, p. 126.
4 Trois types de liens ont été distingués : les liens en ligne directe, en ligne collatérale et les liens par alliance.
L'auteur
Thèse d’histoire médiévale soutenue à l’université d’Angers, préparée sous la direction du Professeur Thomas Deswarte. présentée devant le jury constitué de Boris Bove, Maître de conférences à l’Université Paris VIII, Isabelle Mathieu, Maître de conférences à l’Université d’Angers, Michel Nassiet, Professeur émérite de l’Université d’Angers, Lydwine Scordia, Maître de conférences HDR à l’Université de Rouen, Valérie Toureille, Professeur à l’Université de Cergy-Paris.
Ce travail de recherche a été commencé sous la direction de Jean-Michel Matz, professeur à l’Université d’Angers, prématurément disparu en mars 2020, qu’il lui soit ici rendu hommage.